Tout au long de l’année, nos équipes assurent la surveillance générale des abords de l’ouvrage. Il s’agit notamment d’inspecter le plan d’eau et les déchets naturels charriés par le courant et la neige, ainsi que d’observer l’état des falaises alentours. La surveillance s’opère également au niveau des installations techniques sises au barrage de Tseuzier, mais aussi à l’usine de Chamarin, en contrebas, et aux centrales de Croix et Saint-Léonard. Leur entretien est constant et permet une durée de vie maximale. Notre attention se porte tout particulièrement sur le parement (mur) du barrage, lequel a vu l’apparition de fissures en 1978 lors du creusement d’un tunnel. Au moyen d’un drone, qui remplace la nacelle de jadis, nous scrutons l’évolution de ces brèches pour mieux les circonscrire. De même, une campagne de mesures géodésique est organisée tous les cinq ans, en accord avec l’Office fédérale de l’énergie (OFEN). Aussi relevons-nous les données produites par les variations d’un pendule suspendu le long de la paroi, l’instrument répercutant les mouvements naturels du mur selon la température du béton ou la pression de l’eau.

En cas de crue importante, parallèlement à l’évacuation l’eau par une vanne dédiée, nous organisons une permanence sur le site. L’observation constante des évènements nous permet ainsi de prendre les décisions adéquates. Aussi, pour nous assurer d’être opérationnels en cas d’avarie majeure, des exercices et simulations de catastrophes sont organisés annuellement. De même, une cellule de communication est prête en tout temps à relayer les informations nécessaires à la protection de la population. Nous sommes évidemment très attentifs aux séismes : lors de chaque tremblement de terre, nous effectuons les mesures nécessaires pour constater d’éventuels mouvements du béton.

Tout au long de l’année, nos équipes s’occupent de l’exploitation d’un barrage capable d’alimenter jusqu’à 30’000 foyers en électricité. Nous pilotons cette exploitation depuis la centrale électrique de Saint-Léonard.