Quelques milliers d’années après la dernière période glaciaire, il y a 11’000 ans, les arbres ont lancé la reconquête du Valais avec le grand retour des pins. Suivirent les hêtres, les épicéas, les aroles, les mélèzes ou encore les ifs.

Aujourd’hui environ un quart de la surface totale du Valais est recouverte de forêt, soit environ 123’416 ha.

Cette ressource inestimable est une chance pour l’avenir. Bien gérée depuis 1876, date de la première loi nationale sur sa préservation, elle représente une solution durable à la production de chaleur.

Cet habitat diversifié, embrassant arbres, arbustes, bois morts ou autres clairières, est essentiel à toute vie sur nos terres.

Des grands herbivores aux grands prédateurs en passant par les mammifères de plus petite taille, tels que le sanglier, le blaireau, l’écureuil, le mulot ou autres chauves-souris, les espèces vivant en forêt participent pleinement à cet équilibre.

Les insectes ne sont pas en reste. Ils représentent à eux seuls la plus grande part des animaux vivant en forêt. Coléoptères, papillons, hyèménoptères (abeilles, guêpes, fourmis) et tous les invertébrés jouent un rôle primordial et sont un indicateur précieux de la santé des écosystèmes.

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Voilà 300 millions d’années, le Valais se trouvait bien confortablement installé au cœur du super continent appelé la Pangée, exactement là où se dérouleraient d’inimaginables transformations.

Le grand voyage nourricier débuta lorsque s’ouvrait l’océan Alpin, pendant le Jurassique, il y a 150 millions d’années. L’océan Atlantique le rejoindrait pour n’en faire qu’un pendant près de 100 millions d’années, avant de se refermer définitivement et laisser place à la naissance de la chaine Alpine.

L’incroyable accumulation des fines vases marneuses des eaux froides, des couches calcaires des eaux chaudes peu profondes ou autres marécages argileux ont ainsi façonné le riche patrimoine des sols du Valais.

Ce bioréacteur multi recyclage, a accueilli les premières formes de vie sur terre il y a environ 3,4 à 3,7 milliards d’années. La mutation des gènes à l’œuvre depuis cette époque a ouvert les voies de la colonisation de tous les types d’environnements. Le sol figurant en tête des paradis pour les organismes et micro-organismes.

Hérissons, taupes, escargots, lombrics ou autres champignons, peuplent par milliers ou par milliards la vallée rhodanienne. La préservation de leur habitat constitue un enjeu majeur du développement durable.

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Longue fut la période de glaciation dans l’espace alpin du Valais. Entre 2,5 millions d’années et 11’700 ans avant notre ère l’eau n’était présente sur notre région que sous forme de neige et de glace.

Ce n’est qu’il y a environ 16’000 ans, à la fin de la dernière période glaciaire, que les grands lacs profonds du pourtour des alpes sont apparus et que l’eau a commencé son incessant ballet.

Le cycle de l’eau valaisanne commence à la surface de l’Atlantique Nord, de la mer Baltique, de la mer du Nord et de la mer Méditerranée. Elle arrive ensuite sur nos montagnes, gagne nos rivières, nos nappes phréatiques et retourne inexorablement dans la mer avant de recommencer son long voyage.

Tout a commencé là, il y a 15’000 ans, à l’issue de la dernière ère glaciaire. Les espèces qui avaient trouvé refuge dans de grands bassins hydrographiques, à l’abri des contraintes du temps, ont pu reprendre le cours de leur aventure fluviale.

Cette histoire explique pourquoi certaines communautés piscicoles diffèrent entre le Tessin et le Valais.

Truites Fario, brochets, écrevisses ou autres gammares des ruisseaux, animal de l’année 2021 tant sa présence atteste ou non de la qualité des écosystèmes, peuplent aujourd’hui la vallée du Rhône.

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Aux origines du monde, l’air et l’atmosphère n'éxistaient pas. Seuls des gazs inhospitaliers se mélangeaient au dessus d’une surface en fusion. Peu à peu, la forge terrestre s’est activée pour libérer les atomes de dioxygène contenus ici, dans le gaz carbonique, ou là, dans les roches de la croute terrestre.

Il y a 600 millions d’années, l’incroyable s’est enfin produit. La quantité d’oxygène a augmenté de manière exponentielle. L’air ainsi créé, celui que l’on respire, se composait de 78% de diazote et seulement 20% de dioxygène.

Ce changement majeur a probablement provoqué l’un des événements les plus importants de l’histoire de la vie : l’explosion Cambrienne. Période durant laquelle de nouvelles anatomies sont apparues.

Les vastes chaines de montagnes, élevées lors du Jurassique, enserrent notre région et forment une barrière naturelle qui donne un caractère spécifique à la faune avienne du Valais.

L’ornithologie valaisanne prend son envol en 1815. C’est en l’an 2000, cent ans plus tard, que la première antenne de la station ornithologique est créée à Salquenen, pour étudier et sauvegarder par des mesures ciblées des espèces d’oiseaux du Valais.

Aigle royal, gypaète barbu, huppe fasciée ou perdrix des neiges entre autres, composent avec les conditions changeantes de leur environnement.

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