Chaque jour, nos équipes inspectent un réseau sédunois de canalisations alimenté tant par des sources naturelles (65%) que par des nappes phréatiques (35%). Une première mission consiste à délimiter des zones de protection autour de ces nappes et y faire respecter l’interdiction de certaines pratiques potentiellement polluantes.

Pour veiller à la qualité de l’eau, nous effectuons 300 prélèvements chaque année en différents lieux (source, nappes, fontaines, robinets, etc…) et les transmettons au Laboratoire cantonal de la consommation et affaires vétérinaires (SCAV) pour analyses. Quand un cas de pollution est avéré et localisé, nous déclenchons un protocole stoppant immédiatement l’alimentation du réseau général par la source contaminée. Une purge du réseau est également décidée. Dans un cas important de pollution, un avis officiel est envoyé à la population, l’invitant à ne consommer l’eau qu’une fois portée à ébullition.

Chaque année, nos équipes renouvellent les canalisations à raison de 2% de leur longueur cumulée (221 kilomètres), estimant la juste durée de vie de l’infrastructure à 50 ans. Pour permettre cette longévité, et compte tenu de la déclivité naturelle du territoire, nous installons sur le tracé des chambres « coupe-pression », et même des turbines productrices d’électricité, permettant au débit de l’eau de s’assouplir à moins de 16 bars de puissance, mesure au-delà de laquelle les canalisations sont susceptibles de se rompre. Ainsi, la Ville de Sion n’a pas à s’inquiéter de l’état des infrastructures.

Grâce à ses différents outils de comptage, OIKEN veille à lutter contre le gaspillage de l’eau en traquant des fuites rendues visibles par de soudaines augmentations de la consommation en des points précis. Une intervention sur place permet alors de confirmer l’avarie, et de la réparer.

En plus d’acheminer l’eau potable auprès des 33’000 habitants de la ville de Sion, nous assurons la facturation de ce service auprès de la clientèle. La Ville s’épargne ainsi bien des tracas administratifs.