Le futur bâtiment qui active vraiment l’avenir !

Pour réaliser son nouveau centre de services techniques et logistiques, OIKEN avait besoin d’un projet répondant aux plus hautes exigences sur les plans énergétique, architectural et structurel. Au terme d’une analyse approfondie, c’est le projet Ypéria, du bureau Sylla Widmann Architectes SA, qui a été choisi à l’unanimité parmi les 64 propositions déposées au concours d’architecture. Le Jury a considéré qu’il était le seul à s’inscrire à la fois – et aussi pleinement – dans son paysage et dans l’identité de OIKEN.

Energie et développement durable

L’implantation et la construction du bâtiment ont été imaginés pour minimiser l’impact visuel. Il sera réalisé avec des matériaux locaux, comme du mélèze pour les structures en bois. Le projet comprend la plantation d’un nombre important de pins, un rappel de la pinède protégée du bois de Finges, dans les espaces extérieurs du bâtiment. Plus qu’un détail, sa proposition urbanistique et architecturale a également été pensée pour renforcer subtilement l’interaction des différents métiers de l’entreprise.

Le concept a été développé pour articuler trois piliers du développement durable. Le renforcement du lien social d’abord, par les aménagements intérieurs et la création d’espaces verts apportant confort et ombrage aux utilisateurs. L’aspect économique ensuite, grâce à une construction durable, flexible et des infrastructures logistiques idéalement conçues. L’intégration de technologies durables comme des panneaux photovoltaïques encourageant l’autoconsommation, la production de chaleur locale et la bonne répartition des flux d’énergies favorisent enfin les circuits courts afin de servir pleinement les valeurs écologiques du projet.

Au final, ainsi, le centre offrira la vision la plus actuelle d’un parc industriel tout en minimisant l’empreinte écologique de la construction, (ensemble du cycle de vie du bâti) et en optimisant l’utilisation du sol. « Sur le plan des performances énergétiques, OIKEN a un devoir d’exemplarité en tant que réel moteur de la transition. Grâce aux plus de 11 000 m² de toiture solaire de ce projet, nous consommerons l’énergie directement produite sur notre toit. Tout l’excédent de production sera quant à lui réinjecté dans le réseau. Ce bâtiment deviendra ainsi une véritable centrale solaire dans l’Ecoparc ! », se réjouit François Fellay.